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3000 km, des rencontres, et des moments inoubliables

Writer's picture: JP FavreJP Favre


Avion, train, voiture, à pied… Ce mois de janvier, c’était un marathon avec 3000 kilomètres parcourus, trois pays visités et trois objectifs bien définis, tout ça au service de nos clients. Et franchement, quel mois ! Entre retraite spirituelle, formations, stratégie, et ski (oui, on sait garder un peu d’équilibre), j’ai eu l’impression de vivre une année entière en seulement 31 jours.


Une retraite pour démarrer l’année






Chaque début d’année, je commence par une pause bien méritée, une retraite. Depuis mes 40 ans, je m’accorde ce moment hors du temps dans une abbaye cistercienne. Imaginez : trois jours sans réseau, juste le silence et l’histoire des vieilles pierres. C’est là que je fais le point sur l’année écoulée et que je pose les bases de celle à venir.

Ces moments sont magiques. Le lieu, empreint de sérénité, me recharge complètement. On pourrait croire que c’est austère, mais c’est tout le contraire : ça fait un bien fou de s’éloigner un peu de tout pour mieux revenir.


Première étape : Paris et les bancs de l’X

De retour chez moi, le temps de faire et défaire les valises, je prends la direction de Paris, où m’attend ma première mission de l’année. Et là, premier contraste : je passe des 30 cm de neige à déblayer devant ma maison à l’effervescence de la capitale.

À l’École Polytechnique (l’X pour les intimes), j’ai eu le plaisir d’animer une formation sur les dashboards, mes fameux 540 slides et tout. Et croyez-moi, les participants étaient toujours en forme à la fin ! Mais l’X, ce n’est pas seulement un cadre prestigieux. C’est aussi un lieu chargé d’histoire, celui où Charles Minard, père de la fameuse visualisation de la campagne de Napoléon en Russie, a étudié. Quand on parle de faire parler les données, il reste une référence absolue.


Parenthèse nature et fondue avant Bruxelles




Petit retour à la maison le week-end suivant, le temps de profiter de la nature et de m’offrir une fondue. (Oui, c’était bon, merci de demander !) Puis, dimanche soir, direction Bruxelles. Là-bas, j’ai retrouvé Greg, un ami belge rencontré en 1999, à une époque où les réunions n’étaient pas encore des appels Zoom. Nostalgie et frites belges au menu avant d’attaquer la semaine.






Lego, stratégie, et gestion du changement


Lundi matin : retour au QG

Lundi, j’ai vécu un petit événement. Pourquoi ? Parce que j’étais au siège de mon entreprise, un fait assez rare puisque je suis basé à Genève. Et franchement, ça fait quelque chose de franchir les portes du HQ. J’ai retrouvé Gerrit et Océane, deux collègues incroyables avec qui, à chaque rencontre, ça fuse d’idées. On a pris le temps d’échanger sur la stratégie de l’année à venir, qui s’annonce bien chargée (entre autres avec la sortie de mon livre, évidemment). Et, soyons honnêtes, discuter en vrai autour d’un bon café est toujours plus riche qu’un call Teams.


Ce matin-là, on a parlé marketing, mais aussi vision, challenges, et idées un peu folles qu’on pourrait tester. Quand je les quitte, c’est toujours avec l’impression qu’on peut déplacer des montagnes. Ou au moins un petit massif, pour commencer.


L’après-midi : un bootcamp qui promet

Après un sandwich vite avalé, direction une salle de réunion pour une session brainstorming avec Jean-Jacques, un formateur en Lego Serious Play, ce monsieurc’est une pile d’énergie et d’idées. Ensemble, on a travaillé sur la construction d’un bootcamp de deux jours sur la culture data. L’idée est simple : utiliser les Lego pour aider les participants à construire leur vision de la culture data idéale.

Les Lego ? Ce n’est pas qu’un jeu. C’est un outil puissant pour aller au-delà des mots et visualiser des concepts abstraits. Pendant trois heures, on a imaginé des scénarios, testé des métaphores, et – je l’avoue – assemblé des briques pour le plaisir. L’atelier qu’on prépare promet d’être un moment fort. Et si on a déjà tant ri en préparant, je n’ose imaginer l’ambiance le jour J.


Formation sur la gestion du changement : apprendre encore et toujours

Mardi, j’ai changé de casquette pour redevenir étudiant, un rôle que j’adore aujourd’hui… mais qui n’a pas toujours été naturel pour moi. Allez, confession : à 15 ans, l’école et moi, c’était pas le grand amour. Mes bulletins ressemblaient plus à un champ de bataille qu’à un terrain de foot bien ordonné. Surtout en maths et en français.


Et puis un jour, un déclic. J’ai compris que l’apprentissage, ce n’était pas juste des notes, mais une porte vers tout ce que je voulais faire. Depuis, je n’ai jamais arrêté de me former. Chaque année, je me fixe un objectif. Cette fois, c’est la gestion du changement, un sujet incontournable quand on parle de transformation digitale. Avant de discuter outils et technologies, il faut comprendre qu’une transformation, c’est avant tout une histoire d’hommes et de femmes.


Pendant cette formation, j’ai ri, pris des notes comme un dingue, et réfléchi à des idées que je pourrais appliquer avec mes clients. En sortant, j’ai ressenti cette petite fierté d’avoir encore appris quelque chose de nouveau. Parce qu’au fond, apprendre, c’est un peu comme assembler des Lego : chaque petite pièce compte, et à la fin, on construit quelque chose de grand.


Luxembourg : nouvelles rencontres, nouvelles idées




Dernière étape du mois : le Luxembourg. Cette semaine-là a été intense, mais tellement enrichissante. J’ai découvert un nouveau client, exploré un sujet original, et surtout partagé de supers moments avec des participants plein d’enthousiasme.


Bilan : l’humain avant tout, toujours


Alors voilà, janvier est déjà derrière moi, avec ses 3000 kilomètres, ses pays traversés, ses formations, ses doutes parfois, mais surtout ses rencontres. Et si je devais retenir une seule chose de ce mois, ce ne serait ni les slides, ni les kilomètres parcourus, ni même les projets lancés. Ce serait les personnes.


Parce que c’est ça, au fond, mon moteur. Oui, je suis un grand fan de technologie. Oui, j’adore plonger dans les données, construire des dashboards, animer des formations, créer des bootcamps. Mais tout ça n’a de valeur que parce que, derrière les outils, il y a des humains. Des idées qui fusent autour d’un café, des rires partagés au détour d’une anecdote, des regards qui disent « Ah, je vois où tu veux en venir ! ».


C’est dans ces échanges que je puise mon énergie. Dans le vécu, dans le feeling, dans le vrai. ENFP pur jus, je suis un optimiste relationnel, quelqu’un qui croit dur comme fer que les meilleures idées naissent du dialogue. Et chaque rencontre est pour moi une opportunité : une opportunité d’apprendre, de partager, de grandir ensemble.


Alors, si janvier donne le ton pour 2025, je peux vous dire une chose : cette année sera riche en projets, oui. Mais elle sera surtout riche en histoires humaines. Parce qu’à la fin, ce qui reste, ce ne sont pas les kilomètres, ni les deadlines cochées. Ce qui reste, c’est les liens qu’on a créés. Et ça, c’est ce qui me fait avancer, chaque jour.


Merci à toutes les personnes croisées ce mois-ci. Merci pour vos idées, votre enthousiasme, et pour ces moments qui font toute la différence. Hâte de continuer cette belle aventure avec vous. ❤️

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